Mais quand il allait
à la police, le boulanger, qui l'avait suivi, l'a poussé
dans une grande voiture noire qui était conduite par un homme qu'il
croyait connaître. Le boulanger lui a couvert les yeux et la bouche
et lui a attaché les mains. Pierre pouvait entendre seulement le
son de la voiture.
Tout à coup,
la voiture s'est arrêtée et le boulanger et l'homme qui conduisait
se sont mis à parler en une langue étrangère.
À ce moment-là,
il s'est rappelé pourquoi il connaissait l'homme qui conduisait:
c'était Marie qui le lui avait présenté. Oh, oui!
c'était l'homme qui sortait avec Marie dernièrement! Mais
pourquoi était-il avec le boulanger?
savait-il que Marie
était morte? Comment pourraient-ils parler sans que le boulanger
les écoute? Pierre pensait très vite.
Cependant, les
deux hommes étaient sortis de la voiture mais ils parlaient dehors.
Pierre a réussi
à détacher la corde qui attachait ses mains et, avec précaution,
il a regardé ce que les hommes faisaient: une roue s'était
crevée et ils essayaient de la changer. Pierre a profité
d'un moment où ils étaient occupés pour sortir silencieusement
de la voiture et s'éloigner de cet endroit. Mais il ne savait pas
où il se trouvait.
Là-bas,
il n'y avait que des arbres et une petite rivière.
(À
suivre).
Rosa
Luzón, 3º français 02-03. EOI d'Hellin.